Plusieurs milliers de personnes se sont réunies ce vendredi à Versailles (Yvelines) pour les obsèques de Philippine Le Noir de Carlan, 19 ans, une semaine après son meurtre à Paris. Le cercueil en bois clair de la jeune femme, étudiante à l’université Paris-Dauphine, a été porté à l’intérieur de la cathédrale Saint-Louis de Versailles peu avant 13 heures, précédé d’une procession.
Des chants se sont élevés depuis l’intérieur de l’église alors qu’une foule compacte se pressait sur les marches de l’édifice. Environ 1 800 personnes étaient présentes dans la cathédrale et un millier sur le parvis, selon une source policière.
À l’intérieur de la cathédrale, un livret de messe avec de nombreuses photos de Philippine a été distribué.
« Écrasés par la douleur »
« Nous sommes aussi là, auprès de toi, Philippine, en communion avec toi. Écrasés par la douleur, mais accrochés à cette belle et grande espérance de la vie éternelle », a dit dans son mot d’accueil le père Pierre-Hervé Grosjean, prêtre du diocèse de Versailles et très actif sur les réseaux sociaux. Ses textes ont été mis en ligne par le diocèse de Versailles.
« Soyez donc les bienvenus vous tous, chrétiens ou non, habitués ou moins habitués des églises, qui venez entourer la famille de Philippine, manifester votre amitié et prier pour elle. Vous pressentez que c’est important d’être là, tels que vous êtes. Merci d’être venus, parfois de loin. » « Votre présence témoigne de la compassion de toute une Nation qui pleure son enfant. Nous avons reçu de toute la France tant de témoignages de prière et de soutien », a-t-il encore dit.
« Nous sommes là pour pleurer »
« Pourquoi sommes-nous là ? […] La première réponse, que nous pouvons tous partager, croyants et non-croyants, c’est que nous sommes là pour pleurer », a encore dit l’abbé Grosjean dans son homélie. « Bien sûr, la justice des hommes sera nécessaire. Son temps viendra. Mais aujourd’hui, nous avons besoin de pleurer, de partager et de déposer ensemble notre douleur, notre colère, notre incompréhension ». « Nous sommes là, nous accrochant à cette espérance qui nous promet aussi qu’il y aura un jour des retrouvailles. Nous te reverrons Philippine. Cette espérance n’empêche pas nos larmes, mais elle les éclaire », a-t-il poursuivi.
La cérémonie, qui n’était pas ouverte à la presse, a duré plus de deux heures. Le cercueil a quitté la cathédrale vers 15 h 30. L’inhumation s’est ensuite déroulée dans l’intimité familiale à Montigny-le-Bretonneux.
« C’est horrible de voir une vie s’envoler si vite »
Au pied des marches de la cathédrale, des tables, recouvertes d’un par-dessus pourpre, avaient été installées pour permettre aux nombreux participants de remplir des cahiers de condoléances. Léo, Versaillais de 27 ans, explique être venu en « soutien » pour « partager le deuil de la famille ». « C’est horrible de voir une vie s’envoler si vite », souffle-t-il en faisant part de son « incompréhension » face au meurtre de Philippine, morte asphyxiée selon les premiers éléments de l’enquête. Un peu plus loin, un groupe d’adolescents de Versailles est également venu « rendre hommage » à une étudiante tuée alors qu’elle était à peine plus âgée qu’eux. « On peut se reconnaître dans ce qui lui est arrivé », remarquent-ils.
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