Durant l’année, les soignants seront amenés à répondre à un questionnaire sur la mobilité, mais aussi sur la problématique du logement. « C’est histoire de prendre une photo à l’instant T », dessine Jérôme Sontag, directeur du GHT.

Si « globalement le taux de couverture de l’emploi est bon », à Rambouillet et à Chevreuse, certains métiers sont encore sous tension, « notamment les manipulateurs radio à Rambouillet ou les aides-soignants à Chevreuse, à cause de la problématique du logement et/ou de la mobilité. À Houdan, la question des soins palliatifs est encore d’actualité », reprend le directeur.

Cette enquête permettra d’auditionner les professionnels des trois sites « pour savoir si le collectif préfère avoir des solutions de transport, peut-être sous la forme de transport public, ou des mobilités douces. À Chevreuse, la gare n’est pas très loin, mais en horaire décalé, quand il pleut, ça peut être compliqué de rejoindre le RER à vélo », imagine Alice Jaffré, directrice déléguée du centre hospitalier de Chevreuse.

Garde d’enfant, transport ou logement ?

« On se pose la question : pourquoi la personne décline-t-elle lorsqu’on lui propose un poste. Est-ce lié aux facteurs de mode de garde d’enfant, de transport ou de logement ? Ce sont des besoins sur lesquels il faut investir. »
La restitution de cette enquête lancée dans l’année devrait permettre d’éclairer et d’apporter des solutions de recrutement. « On a commencé à discuter avec les élus et l’ARS, puisque dans la région, il y a eu des appels à projets pour des logements, plutôt en petite couronne, à destination des professionnels de santé, souligne le directeur. On évalue les besoins que nous aurions éventuellement dans nos trois hôpitaux, pour voir si cela a du sens d’envisager des partenariats pour proposer des logements sur les métiers en tension ou sous condition de revenus. Limiter leur temps de trajet peut être la clé de fidélisation des soignants. »

Sur les trois sites, « la plupart des soignants viennent de zones rurales, de l’Essonne, en raison de notre proximité avec le plateau de Saclay, reprend Alice Jaffré, ou encore d’Eure-et-Loir. À Rambouillet, certains médecins viennent de Paris, puisque le trajet se fait facilement en train, puis de la gare au centre hospitalier. »

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