Alors que la concurrence chinoise est croissante, les véhicules électriques représentent seulement 8 % de la production de l’usine de Poissy (Yvelines), rappelle le délégué syndical Sud Stellantis Jean-Pierre Mercier, lors de la journée spéciale désindustrialisation sur ici Paris Île-de-France.
« Si on arrive à fin 2027, ce sera déjà bien, mais il n’y a aucun suspense ». Alors que l’usine Stellantis (ex-PSA) de Poissy (Yvelines) est menacée par la baisse du marché de l’automobile, le délégué syndical SUD Jean-Pierre Mercier s’inquiète de l’avenir des 2.500 salariés. Invité d’ici Paris Île-de-France, à l’occasion de la journée spéciale sur l’emploi et la désindustrialisation, il ajoute : « Il n’y a pas de nouveaux véhicules après l’Opel Mokka que nous fabriquons aujourd’hui. La DS Crossback va s’arrêter bien avant son terme, avant 2028. La question que tout le monde se pose, c’est comment on va remplir le frigo après la Mokka ? ». La direction de Stellantis ne s’est pas exprimée sur une possible fermeture et n’a pas avance d’échéance à ce stade.
Face à cette menace d’une fermeture dans les prochaines années, les salariés demandent des garanties à la direction. « Pour les plus anciens, ce sera sans doute des systèmes de pré-retraite, mais pour les plus jeunes, des fois même 50 à 53 ans puisque l’âge de la retraite a été reculé, c’est d’avoir un CDI et des primes de dédommagement supra-légales qui sont incontournables », explique Jean-Pierre Mercier. Alors que certains salariés sont passés par les usines d’Aulnay-sous-Bois et de Saint-Ouen, qui ont toutes les deux fermé, Jean-Pierre Mercier s’inquiète des faibles possibilités de reclassement dans la région, avec le risque de devoir travailler en dehors, à Sochaux, Caen ou encore à Rennes.
« On ne vend pas moins de voitures à l’échelle mondiale. Par contre, il y a toujours cet appétit vorace des actionnaires maintenant, c’était 25 % des bénéfices qui étaient donnés aux actionnaires et ils ont demandé 30 % », regrette Jean-Pierre Mercier, qui pointe la responsabilité de l’ancien PDG de Stellantis, Carlos Tavares et des pouvoirs publics. Alors que la concurrence chinoise est de plus en plus forte, les véhicules électriques représentent seulement 8 % de la production de l’usine de Poissy, rappelle le délégué syndical.
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