Dans les Yvelines, l’acteur du hard-discount Aldi est plutôt bien installé. L’enseigne compte 17 magasins. « C’est une moyenne haute », souligne Julien Teugels, directeur régional d’Aldi à Ablis (Yvelines). Cette assise confortable, le groupe souhaite la pérenniser.
Deux ouvertures d’ici fin 2025
« Nos magasins de Limay et des Clayes-sous-Bois ont fermé en mars et en avril 2025 pour une démolition puis une reconstruction. Ces deux magasins vont rouvrir dans le dernier trimestre 2025. Ils comporteront un étage. Les clients pourront se garer sous le magasin », explique Julien Teugels.
Aldi compte deux magasins dans le Sud-Yvelines, à Saint-Hilarion et Rambouillet. Ce dernier magasin aurait besoin d’une rénovation. « C’est une localité sur laquelle nous aimerions nous installer de manière moderne », confirme Julien Teugels. Rénovation ou déménagement ? « Il est trop tôt pour en parler. À date, il est impossible de dire vers quel projet nous allons nous diriger. Mais dans tous nos magasins, les clients retrouvent la même étendue de gamme », pointe-t-il.
Aldi a ouvert en février un nouveau magasin dans la huppée Celle-Saint-Cloud à la place d’un ancien M. Bricolage. « Le magasin de Chanteloup-les-Vignes ressemble beaucoup plus à notre cahier des charges », note le directeur.
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Une trentaine de postes à pourvoir
Pour ouvrir des magasins et pour les faire fonctionner, Aldi a besoin de recruter. Aussi, une trentaine de postes sont à pourvoir d’ici la fin de l’année. « Nous recherchons essentiellement des postes d’encadrement », souligne Julien Teugels. Pour le moment neuf postes d’employé principal sont ouverts dans les Yvelines. Ces emplois mènent à l’ouverture et la fermeture du magasin, notamment. « C’est notre premier niveau d’encadrement. Tous nos postes chez Aldi sont polyvalents. Un employé principal peut être amené sur une partie de la journée d’encadrer l’équipe sur place », explique-t-il. Deux autres postes sont ouverts pour des assistants de manager de magasins.
La réouverture des magasins de Limay et Clayes-sous-Bois amèneront le recrutement d’une vingtaine de personnes à tous les postes du magasin à l’exception des managers, déjà en poste. À la fermeture des deux enseignes, les effectifs qui ont été répartis dans d’autres magasins reprendront leurs postes.
Pour son entrepôt d’Ablis, qui dessert 87 magasins, Aldi cherche aussi à recruter trois préparateurs de commandes.
Quant aux profils recherchés, venir de la grande distribution n’est pas un prérequis. « Nous cherchons des gens courageux, souriants, à la tête bien faite, avec le sens de l’accueil. Nous formons en interne », indique le directeur des Yvelines.
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« Un magasin à 15 minutes »
Ces embauches répondent à l’ambition d’Aldi. Celle d’installer « un magasin à quinze minutes de chaque Français ».
« Les projets immobiliers prennent du temps. Il y a beaucoup de facteurs à prendre en compte. Il existe encore dans les Yvelines des zones ou nous aimerions nous développer. À une échéance de dix ans, nous voulons augmenter le parc Aldi France de 1300 à 1650 magasins. »
Le département semble séduire les acteurs du hard-discount. En novembre 2024, Lidl a ouvert à Ablis sa 26e direction régionale. Une installation, non loin de l’entrepôt d’Aldi, aussi à Ablis. « C’est une preuve de plus que nous avons bien fait il y a 20 ans de choisir cet endroit. Cela démontre qu’il est stratégiquement intéressant », note Julien Teugels.
Dans les Yvelines, dix des dix-sept magasins sont « issus des anciens Leader Price » repris en 2021 par Aldi. « Cela nous a boostés dans les Yvelines, nous constatons une augmentation croissante de la clientèle », observe Julien Teugels.
Un changement d’habitude chez les consommateurs
Outre les prix, « la clarté de notre concept, nos magasins de taille moyenne, toujours en dessous de 100m² avec une gamme de produits assez courte » sont pour Julien Teugels des arguments qui incitent les clients à fréquenter les enseignes Aldi.
« Nous avons noté de grands changements dans les habitudes de consommation des clients en période de grande inflation en 2023. »
Le directeur conclut : « Pendant le covid, les clients venaient mois et stockaient pour sortir le moins possible. À l’augmentation des prix, ils venaient plus souvent mais achetaient mois en gérant leur budget au jour le jour. Les clients ont aussi pu se tourner vers des articles moins chers en préférant la volaille au bœuf ou encore la bière au vin. »
17 magasins dans les Yvelines : Coignières, Chanteloup-les-Vignes, Épône, deux à la Celle-Saint-Cloud, Saint-Hilarion, Mantes-la-Ville, Freneuse, Rambouillet, Orgeval, Versailles, Flins-sur-Seine, Guyancourt, Hardricourt, Le Chesnay
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