L’ouverture d’un nouveau pôle commercial dans le quartier de la Source à Limay (Yvelines) avait suscité beaucoup d’espoir. Le nouvel espace avait même été inauguré en grande pompe à l’époque, le 16 novembre 2023, en présence notamment de Pierre Bédier, le président du Département, ou encore de Benjamin Lucas, le député de la 8e circonscription des Yvelines.
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Une ouverture déjà retardée en 2023
À l’époque, si la boulangerie et le salon de coiffure étaient déjà ouverts, la « locomotive » se faisait attendre, en l’occurrence le Franprix. Il avait fallu patienter une quinzaine de jours supplémentaires pour que la supérette ouvre enfin ses portes. Une nouvelle enseigne « avec des prix ultra-compétitifs, vous ne serez pas déçus », promettait à l’époque le maire Djamel Nedjar.
L’idylle n’a malheureusement pas duré, à tel point que les habitants du quartier font part de leur désolation sur les réseaux sociaux face à des rayons quasiment vides. « Les articles présents se comptent sur les doigts d’une main », « sur les étagères, deux produits se battent en duel », peut-on notamment lire dans des avis laissés sur Internet.
Consciente du mécontentement des clients, la gérante du magasin, Tharmika Sivalingam, a fait savoir le 18 mars 2025, dans un long message publié sur la page Facebook « T’es de Limay si », que la supérette était « dans une situation critique ».
Contactée par 78actu, la responsable indique être en litige avec le groupe Franprix et qu’une procédure juridique a été lancée en décembre 2024.
« Quand nous avons reçu les clés du local en juillet 2023, ce dernier n’était pas exploitable. Nous ne pouvions pas installer nos groupes froids. Sans tenir compte de notre avis, Franprix nous a livré un stock conséquent de produits, qui se sont retrouvés périmés, pour plus de 100 000 €. On estime que Franprix a abusé de son pouvoir de franchiseur. »
Un chiffre d’affaires en berne
À en croire la gérante, l’enseigne française de supermarchés lui aurait toutefois proposé un geste commercial de 40 000 €, en deçà de ses attentes.
« La procédure à l’amiable ne nous satisfaisant pas, ça va se poursuivre devant le tribunal. Il faut savoir qu’au moment de l’ouverture, ce magasin avait pour objectif de réaliser entre 850 000 et 1 million d’€ de chiffre d’affaires par an et qu’aujourd’hui, nous sommes seulement à 350 000 €. »
Une offre réduite au strict minimum
Désormais fermée le dimanche, la supérette reste toutefois ouverte le reste de la semaine malgré une offre réduite au strict minimum.
« À part les produits d’hygiène, on ne trouve plus grand-chose. À cause de la procédure juridique, nous ne sommes plus approvisionnés. Nous accueillons encore environ 150 clients par jour qui ne trouvent plus ce qu’ils veulent. Mais pour l’instant, il n’est pas question de fermer. »
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« Je me dois de répondre aux interrogations des clients »
Déçue par la tournure des événements, Tharmika Sivalingam assure vivre une période « de stress intense ». « On n’était pas venu dans cette ville, que nous ne connaissions pas, pour vivre une telle situation. On voulait satisfaire tout le monde. Aujourd’hui, je me dois de répondre aux interrogations des clients. »
À l’heure de boucler cet article, le groupe Casino, dont Franprix est une filiale, n’avait pas donné suite à notre demande d’interview.
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