Les usagers du périphérique parisien voient depuis ce mardi 1er octobre 2024 de nouveaux panneaux le long du boulevard. Sur un tronçon qui s’étend de la porte des Lilas (nord-est) et la porte d’Orléans (sud), la vitesse maximum autorisée est désormais de 50 km/h, contre 70 km/h jusque là. Cette nouvelle limitation s’appliquera sur l’ensemble de l’autoroute urbaine d’ici au 10 octobre 2024, le temps de changer tous les panneaux.
Cette décision, prise par la mairie de Paris, et à laquelle le gouvernement n’adhère pas met de nombreux usagers et professions en colère. C’est notamment le cas du monde du BTP qui craint de nouvelles difficultés pour accéder aux différents chantiers. En Île-de-France, le secteur du bâtiment emploie 400.000 personnes, dont une bonne partie prend régulièrement le volant.
Jusqu’à 120 heures de travail perdues dans l’année ?
Eddy est commercial et il sillonne l’Île-de-France quotidiennement. Depuis quelques temps, il a décider d’éviter autant que possible le périphérique, source de ralentissements et de stress pour lui : « Quitte à ce que soit plus long, je préfère passer ailleurs. Je perds du temps mais je m’en fiche, je roule mieux. En plus sur le périphérique les gens conduisent et se doublent n’importe comment, il n’y a aucun respect : c’est la bataille ».
Philippe, menuisier dans le centre de Paris aimerait en faire autant, mais c’est impossible pour lui : « Le périphérique c’est une voie incontournable quand on travaille sur Paris ou qu’on passe par là. Mettre de nouvelles restrictions sur cet axe, ça me fait un peu peur… ».
Philippe gère dix équipes qui quittent la banlieue tous les matins pour rejoindre la capitale, et il a fait ses comptes : « Aux heures de pointe, on met une heure pour faire 15 kilomètres. Avec cette nouvelle limitation je pense qu’on va perdre un quart d’heure le matin et un quart d’heure le soir, à la fin de l’année on a perdu 120 heures. Ce sont des gens qu’on a payé à rien faire, simplement attendre dans la camionnette ».
Des difficultés pour se faire livrer les matériaux ?
Ce qui inquiète aussi Bediss Driss, c’est la livraison des matériaux : elle sera aussi perturbée selon lui. « Il y aura un impact direct. La livraison va prendre du retard, avec le risque qu’elle arrive après l’heure du chantier. Dans ce cas là, on perd la journée, voire plusieurs », analyse-t-il.
Le monde du bâtiment s’inquiète plus globalement d’un nouveau coup porté au secteur et qui s’ajoute à d’autres problèmes, notamment celui du stationnement a Paris. Miguel est commercial : « On a du mal à trouver des places. Quand le chantier n’a pas de parking on doit parfois se garer loin. Il faut aussi payer, et parfois, même quand on fait une petite halte pour décharger rapidement on finit par recevoir une amende. C’est un peu compliqué. »
En journée, la vitesse moyenne sur le périphérique est estimée à 37 km/h avec les embouteillages.
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