Elle n’aura pas le temps d’assister à la cérémonie d’ouverture, ni à celle de clôture. Qu’importe. La Lot-et-Garonnaise Catherine Gastou connaît la musique, elle qui s’apprête à participer à ses quatrièmes Jeux paralympiques. Elle coiffera de nouveau sa casquette de juge-arbitre pour les épreuves de paracyclisme sur piste et sur route.
« Je serai dans le panel des commissaires nationaux. Je vais me charger de la coordination et de tout l’aspect administratif. J’aurai la charge d’enregistrer tous les papiers, faire les ordres de départ, établir et officialiser les résultats, explique-t-elle. C’est vrai qu’on ne me verra pas en première ligne, mais c’est un travail indispensable pour le bon déroulement de la course. »
« J’espère que l’engouement qu’il y a eu pour les Jeux à Paris va servir aussi pour les Jeux paralympiques »
Médiatisation en hausse
Depuis ce lundi 26 août, Catherine Gastou a rallié la capitale pour participer aux ultimes réunions qui précèdent le coup d’envoi de la compétition parisienne avant de prendre la direction du vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines et d’intégrer l’équipe des seize commissaires nécessaires au bon déroulement des épreuves sur piste. Début septembre, elle officiera également sur le circuit urbain qui verra se départager les prétendants aux titres paralympiques sur route.
Après avoir connu Pékin (2008), Rio (2016) et Tokyo (2021), la Lot-et-Garonnaise juge-arbitre auprès de l’Union Cycliste Internationale (UCI) s’apprête à vivre sa quatrième compétition paralympique, cette fois à la maison, et sur la lancée du succès populaire des JO. « J’espère que l’engouement qu’il y a eu pour les Jeux à Paris va servir aussi pour les Jeux paralympiques. Pour avoir vu l’évolution, je trouve que la médiatisation est en marche. En fait, même si on trouve que c’est quand même moins important que les Jeux ‘’valides’’, on voit qu’il y a une progression, notamment depuis les Jeux de Londres. Et puis, le grand public s’y intéresse davantage. Avant, c’était un peu plus confidentiel. »
La main sur la formation
Y compris au niveau de l’arbitrage. Il a fallu du temps pour que les instances internationales se penchent sur la question et décident de se mettre au niveau. Au début des années 2000, Catherine Gastou intègre les premières formations dédiées aux spécificités du handisport et forme, à son tour, les officiels. Un travail qui a commencé bien avant ces Jeux, qu’ils soient olympiques ou paralympiques. « Je ne suis pas toute seule, mais je suis dans le mouvement et je pense que je collabore beaucoup à ça. C’est vrai que pour la Fédération de cyclisme, c’est un enjeu de montrer que l’école française est au niveau… Parce qu’on ne prépare pas les arbitres comme ça, ce n’est pas une génération spontanée. C’est un travail de longue haleine. Il faut avoir des gens qui sont compétents. » C’est ainsi que Grégori Maury, jeune juge-arbitre d’Agen, a pu prendre part aux épreuves de cyclisme sur piste lors de ces JO.
Le Chrono 47 à Bruch
7e édition. Le contre-la-montre par équipe revient pour un tour le 2 mai 2025. La course sillonnera toujours les routes de l’Albret et aura comme village départ (et arrivée) la commune de Bruch. Le Chrono 47, épreuve de contre-la-montre par équipes portée par Catherine Gastou et le club du Guidon Agenais, est support de trois manches de Coupe de France pour les catégories masculines, féminines et juniors.
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