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Il aura fallu des mois et mois de bataille pour obtenir cette simple ligne blanche ! Il y a quelques semaines le marquage routier a été tracé entre les deux voies de la Nationale 191 à hauteur du dépôt du bus de Transdev, dans la pointe sud des Yvelines. « Mes collègues m’ont soutenu », souligne Jean-Louis Florès, maire du petit village de Boinville-le-Gaillard. C’est dans sa commune que se situe le dépôt.
Très fréquentée et jugée dangereuse
« On a peur sur cette route. On ne sent pas en sécurité. Certains doublent mais la visibilité n’est pas bonne. »
L’édile a déjà été amené à annoncer des décès. La sécurité, voilà ce qui l’a poussé à se concerter avec les maires d’Orsonville, d’Ablis, d’Allainville et de Paray-Douaville pour demander la mise en place de la ligne blanche. C’est aussi la sécurité qui amène la gendarmerie à être particulièrement vigilante, notamment lors des périodes de départ et de retour des vacances. Mais les emplacements connus des contrôles n’incitent que très peu les usagers de la route à contenir leur vitesse.
La N191 est une artère centrale du sud des Yvelines. Elle relie l’A10 et l’A11. Et la route a pour particularité de ne pas avoir de bande d’arrêt d’urgence. Le nombre de poids lourds est important en raison du développement des zones d’activité. Le passage des poids lourds devrait par ailleurs augmenter avec l’arrivée de la plateforme logistique de Lidl sur la zone d’activité d’Ablis.
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Un nouveau centre de bus
Outre les poids lourds, ce sont des camions de chantier qui s’apprêtent à faire leur apparition sur la N191, sur le dépôt de Transdev. Le centre de bus, autrefois les Abattoirs de l’ouest, va être démoli pour être reconstruit. Des permis ont été déposés en mairie de Boinville. Les travaux seront réalisés en site occupé.
Le projet du nouveau centre de bus comporte une voie de décélération pour entrer dans le dépôt et une voie d’insertion pour en sortir. Mais en attendant la démolition puis la livraison du nouveau centre, les bus ne peuvent plus sortir en angle droit sur la N191. « Quand ils viennent d’Ablis, ils tournent au Petit Orme pour entrer dans le dépôt de bus », souligne Jean-Louis Florès. Le maire ajoute : « C’est un beau projet. Il va bien s’intégrer au paysage ».
De son côté, la mairie a condamné le chemin rural qui longe le dépôt. « Nous avons mis un sens interdit aux deux extrémités du chemin », assure le maire. Des sens interdits et des barrières qui ne sont pas toujours respectés. « Des contrôles de gendarmerie sont prévus », glisse-t-il.
Et Jean-Louis Florès de pointer : « Il y a eu des morts sur la N191 », et aussi pas mal de tôle froissée.
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Bientôt un rond-point ?
La dangerosité des intersections, notamment celles entre la N191 et la D118 (reliant Boinville à Orsonville) fait naître le besoin d’un rond-point. Un projet qui aurait dû voir le jour il y a près de 20 ans. En 2005, il était question de doubler les voies et de créer des ronds-points au niveau de plusieurs communes le long de la N191. Une concertation avait été menée. Le projet n’a jamais vu le jour.
Si les financements étaient disponibles à cette époque, les budgets de l’État et du Département ne le permettent plus aujourd’hui. Toutefois, Rambouillet Territoires pourrait prendre au moins en partie la réalisation d’un giratoire.
« Une réunion a été organisée fin septembre par le sous-préfet avec tous les acteurs pour la sécurisation de tous les axes routiers. Nous avons parlé de la N191. »
Pour le maire d’Orsonville, ce giratoire est nécessaire. « Il permettrait de limiter la vitesse, notamment lors des périodes de trafic important. À cet endroit, nous avons l’emprise foncière pour le réaliser. Sur les nationales, il faut aussi prévoir le passage pour les convois spéciaux », estime Anne Cabrit.
« Je me suis engagé auprès des communes pour que Rambouillet Territoires finance tout ou partie le rond-point. Il y a un sujet de sécurisation de l’Agglo qui a les compétences mobilité, transports, développement économique et aménagement du territoire. La sécurisation de la N191 devient un sujet intercommunal. »
Un million d’euros
Pour tous les acteurs, la création du rond-point est un sujet prioritaire. « Il faut compter à peu près un million d’euros », indique Thomas Gourlan. Le président de l’Agglo entend voir une concrétisation rapide du projet.
« J’aimerais que le dossier soit bouclé au premier semestre 2025 », assure-t-il. Le giratoire ne sera pas réalisé au premier semestre 2025, mais les questions de maîtrise d’ouvrage et les esquisses du projet devraient être définies. « C’est le sujet le plus urgent. Mais il faut aussi sécuriser les autres accès de la N191 », insiste Thomas Gourlan.
Le projet imaginé entre 2005 et 2008 semble partiellement revenir sur le devant de la scène. Toutefois, le doublement des voies initialement prévu reste, lui, dans les cartons.
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