La nouvelle équipe, qui fait la part belle au parti macroniste Renaissance, est paritaire entre hommes et femmes, et comprend 17 ministres de plein exercice. Plusieurs ministres sont élus ou ont été élus en Île-de-France.
Si le gouvernement est bien paritaire, il représente, en revanche, largement l’Île-de-France. Pas moins de dix ministres et secrétaire d’Etat sont élus dans la région.
Rachida Dati, qui souhaite conquérir Paris en 2026, a été reconduite samedi à la Culture. La maire du VIIe arrondissement et principale opposante à la maire de Paris, Anne Hidalgo, n’a pas permis de sanctuariser le budget de la culture, amputé de 204 millions d’euros dans le cadre du plan d’économies gouvernemental de 10 milliards d’euros. Et les perspectives pour 2025 ne s’annoncent pas meilleures : le budget de la culture resterait stable en valeur absolue et donc baisserait, compte tenu de l’inflation.
Par ailleurs, elle a été mise en examen depuis juillet 2021 pour « corruption » et « trafic d’influence passif par personne investie d’un mandat électif public » dans l’enquête sur des contrats noués par une filiale de Renault-Nissan, quand Carlos Ghosn en était le PDG. Elle nie toute irrégularité et demande l’abandon des poursuites pour prescription.
Le MoDem Jean-Noël Barrot a été nommé ministre des Affaires étrangères en remplacement de Stéphane Séjourné. Ce député de la 2e circonscription des Yvelines (depuis 2017) a déjà été ministre : en charge du Numérique de 2022 à 2024, et en charge de l’Europe pendant le gouvernement Attal.
Le président (LR) du conseil départemental de l’Essonne depuis 2015, a été nommé samedi ministre délégué des Transports. Il préside la communauté d’agglomération Val d’Yerres Val de Seine, qui regroupe neuf communes au sud de Paris.
Il s’est vivement opposé à l’alliance de LR avec le Rassemblement national (RN) lors des dernières législatives, qualifiant de « honte » le ralliement d’Eric Ciotti et appelant à la démission du président contesté du parti.
C’est sous la bannière divers droites que François Durovray s’est présenté en juillet aux législatives anticipées dans la 8e circonscription de l’Essonne. Il est arrivé troisième d’une triangulaire remportée par Bérenger Cernon du Nouveau Front Populaire (NFP).
Fidèle de Xavier Bertrand, François Durovray est délégué régional pour l’Ile-de-France du mouvement « Nous France » fondé par le président des Hauts-de-France.
Cette députée macroniste (élue dans la 4e circonscription de Paris), ancienne adhérente du PS et désormais très proche Emmanuel Macron et (elle a été cofondatrice d’En Marche en 2016), est une ex-dirigeante de sociétés du CAC40.
C’est sa première fois dans un gouvernement. Elle s’est récemment opposée à la réforme de l’assurance chômage portée par Gabriel Attal. Elle « a beaucoup travaillé les questions de travail et nous a régulièrement consultés, c’est donc quelqu’un de connu qui sait travailler avec les partenaires sociaux », a estimé la CFDT après la nomination. « Ceci étant dit, tout dépendra des marges de manœuvre et budgétaires qu elle aura », selon le premier syndicat de France.
Autre figure du macronisme et peu connu du grand public, le nouveau ministre du Budget et des Comptes publics, placé directement auprès du Premier ministre Michel Barnier, est aussi un fidèle d’Emmanuel Macron. Il signe son retour en politique après plusieurs défaites électorales.
« Soyez opportunistes dans cette période de flou politique », lançait fin août celui qui dirigeait depuis janvier 2023 Business France, une agence qui aide les entreprises françaises à se développer à l’étranger. L’appel visait alors à encourager les entreprises françaises à « aller conquérir des marchés à l’étranger ». Mais il pourrait aussi faire écho à son parcours personnel.
A 39 ans, cet élève modèle de la Macronie a connu une ascension fulgurante depuis son élection comme député du Val-de-Marne en 2017, dans une circonscription longtemps acquise à la gauche. Il a été battu en 2022 par le candidat LFI Louis Boyard.
Alors qu’il entre à Bercy avec la mission d’assainir des comptes publics exceptionnellement dégradés, l’ancien rapporteur général du budget a été aux avant-postes de la politique du « quoi qu’il en coûte » pour faire face au choc économique provoqué par la pandémie du Covid-19.
Pour le député LFI Eric Coquerel, qui préside la commission des Finances depuis 2022, Laurent-Saint-Martin « est plutôt intelligent et courtois », mais « il reste dans la ligne, c’est un bon soldat du macronisme ».
Cette députée macroniste a été nommée samedi porte-parole du gouvernement de Michel Barnier, en remplacement de Prisca Thevenot qui occupait ce poste exposé dans l’équipe de Gabriel Attal, a annoncé le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler.
Proche du ministre sortant de l’Intérieur Gérald Darmanin, cette élue des Hauts-de-Seine est une des figures médiatiques du parti présidentiel Renaissance. Ancienne ingénieure d’EDF, elle est une fervente partisane du nucléaire et s’est distinguée à l’Assemblée comme rapporteure du projet de relance de la filière, adopté en mai.
Le député macroniste Benjamin Haddad a été nommé samedi ministre délégué auprès du Premier ministre et du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. Expert en relations internationales, c’est un fervent défenseur de l’autonomie stratégique européenne et du soutien à l’Ukraine.
M. Haddad, 38 ans, est depuis 2022 député de la 14e circonscription de Paris, partie du cossu XVIe arrondissement.
Né dans l’arrondissement, ce diplômé de Sciences Po Paris — où il s’est spécialisé dans les affaires internationales qu’il enseigne depuis dans la même maison — et d’HEC s’est expatrié aux Etats-Unis pour travailler dans deux centres de recherche de Washington : le Hudson Institute puis l’Atlantic Council, dont il dirigea la branche Europe avant de rentrer en France en 2022.
Venu de la droite (il a été secrétaire national de l’UMP entre 2011 et 2014), M. Haddad a rejoint Emmanuel Macron « dès la création d’En Marche en 2016 pour défendre un projet optimiste de renouveau », expliquait-il encore.
Il a notamment présidé le groupe d’amitié France-Ukraine et été un des rapporteurs du projet de loi immigration.
Dans sa circonscription du XVIe, il s’est fait remarquer en poussant le gouvernement à faire marche arrière sur un projet de centre de soins pour toxicomanes qui suscitait une opposition grandissante chez les riverains.
Cette sénatrice LR de Paris depuis 2023, est aussi conseillère de Paris et présidente de la Commission des Finances du Conseil de Paris depuis 2018.
S’il s’agit de son premier poste ministériel, elle a été secrétaire générale adjointe de l’Élysée sous Jacques Chirac, de 2006 à 2007.
Après les élections législatives anticipées provoquées par la dissolution, Marie-Claire Carrère-Gée écrit dans un communiqué que « seuls les LR peuvent désormais prétendre à Matignon« .
Ce cadre LR de 37 ans, qui a fait de la lutte contre la « ghettoïsation » de certains quartiers à Trappes (Yvelines) sa priorité, a été nommé secrétaire d’État chargé de la Citoyenneté et de la Lutte contre les discriminations.
Historiquement proche de Valérie Pécresse, le vice-président de la région Île-de-France et premier secrétaire général délégué du parti est né au Maroc en 1987. Ancien élève au lycée français de Casablanca, il poursuit ses études en France, où il est diplômé d’HEC.
Naturalisé Français en 2012, il est parachuté à Trappes, dans les Yvelines, pour faire ses armes politiques dans cette commune, qui a notamment été marquée par la montée de l’islam radical.
Il s’y est dressé contre le « repli identitaire » et a souhaité « défendre les valeurs de la République », notamment en prévoyant de développer la police municipale.
Il a tenté plusieurs fois – en vain – de ravir cette ville populaire à la gauche aux élections municipales. Conseiller d’opposition, c’est un adversaire revendiqué du maire Génération.s de la commune, Ali Rabeh.
Les deux hommes se sont violemment affrontés lors de deux élections, à coup d’invectives publiques et d’accusations de « clientélisme », dans cette ville où vit une importante population immigrée.
Othman Nasrou, vice-président à la région Île-de-France, a également été directeur de campagne de François-Xavier Bellamy aux élections européennes.
Peu connue du grand public, elle est incontournable au Sénat : Sophie Primas, proche de Gérard Larcher et rompue aux débats sur l’agriculture, la consommation ou l’énergie, intègre le gouvernement de Michel Barnier, en charge du Commerce extérieur et des Français de l’étranger.
A 62 ans, cette sénatrice des Yvelines s’apprête à remplacer Franck Riester, un autre parlementaire francilien qui occupait ce poste.
Dans l’ombre de Valérie Pécresse et de Gérard Larcher au sein de la puissante droite yvelinoise, cette directrice commerciale de profession, ingénieure en agriculture, est un personnage clé à la chambre haute, où elle est élue depuis 2011, systématiquement placée en deuxième position de la liste très convoitée du président du Sénat dans son département.
Elle est une ancienne maire de la commune d’Aubergenville, elle a été l’une des premières à annoncer claquer la porte des Républicains le jour de l’annonce par Eric Ciotti de son ralliement aux côtés du Rassemblement national aux législatives.
Ce site vous produit ce texte au sujet du sud du département des Yvelines. Le but de voirenimages.net étant de rassembler en ligne des données sur le sujet de puis les diffuser en essayant de répondre du mieux possible aux interrogations que tout le monde se pose. Cet article se veut reconstitué de la façon la plus correcte que possible. Si jamais vous projetez d’apporter quelques précisions autour du territoire du Sud des Yvelines, vous avez la possibilité de d’échanger avec notre rédaction. Dans les prochaines heures on rendra accessibles à tout le monde d’autres annonces autour du sud des Yvelines. Alors, consultez régulièrement notre blog.