Tim Dubois, étudiant de 23 ans, a relié l’Afrique du Sud depuis Saint-Germain-en-Laye en trois mois à raison de quelque 200 kilomètres par jour. Il s’est confié sur son périple dans les colonnes du Parisien.

« Je me suis rendu compte de ce que j’étais capable de faire ». C’est un long périple, effectué en moins de trois mois, et à vélo. À 23 ans, Tim Dubois, étudiant résidant à Saint-Germain-en-Laye, dans les Yvelines, a relié le Cap de Bonne-Espérance en Afrique du Sud en pédalant.

Un défi fou que l’étudiant se lance l’année dernière, après plusieurs périples similaires, jusqu’en Côte d’Ivoire, Chypre ou encore la Norvège. « J’y ai pris goût. Mais cette fois, je voulais rajouter un objectif sportif: arriver là-bas en moins de trois mois », a-t-il confié à nos confrères du Parisien.

Toute l’année, l’étudiant en Staps à Nanterre s’est donc préparé pour son nouveau périple estival vers l’Afrique du Sud. « J’ai roulé dès que je pouvais. Pour aller à la fac ou pour tour tout déplacement qu’il était possible de faire à vélo. Dès que je le pouvais, je m’organisais aussi des sorties », a expliqué le jeune homme qui avait prévu un budget de 3.000 euros.

« Je suis fier »

Début du voyage: le 18 mai dernier, depuis le centre-ville de sa commune.

« Les dix premiers jours m’ont servi à voir mes capacités. J’avais des doutes, mais j’ai vu que le corps s’adaptait assez vite à l’effort », a-t-il détaillé.

Au total, Tim Dubois a traversé 16.000 kilomètres, à raison d’environ 200 kilomètres par jour et la même routine: se réveiller avant 6 heures et pédaler sept heures, avant de faire une pause le midi jusqu’au milieu de l’après-midi. Pour se reposer, il a jonglé entre dormir en tente ou à l’hôtel.

Le jeune homme est resté au maximum sur les grands axes, et est notamment passé par le désert du Sahara, une expérience « super cool ». Malgré les aléas du voyage, dont quelques soucis techniques, il n’a eu « aucun souci ».

Tim a réussi à rallier l’Afrique du Sud au bout du 80e jour, et a rempli son objectif. « Quand je suis rentré, j’ai relâché la pression. Pendant une semaine, j’étais hyper fatigué. Sur celui-là (ce voyage, NDLR), je suis fier. J’avais beaucoup de doutes. Je voulais voir quelles étaient mes limites, je me suis rendu compte de ce que j’étais capable de faire », a souligné celui qui compte repartir sur les pistes dès que possible.

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