En octobre 2024, les inondations ont frappé de plein fouet plusieurs communes du sud des Yvelines et de la vallée de Chevreuse. Depuis ces épisodes climatiques, plusieurs réunions ont eu lieu à différents échelons avec les intercommunalités, la préfecture, la sous-préfecture et le Département.
Lundi 27 janvier 2025, le Département justement lance les Assises départementales de l’eau pour créer un plan d’action dans les différentes communes. Mais pas uniquement.
La question des réparations fera aussi partie des sujets à l’ordre du jour. « Sans acteur clairement identifié, le Département s’est proposé pour être pilote de ces assises », explique Geoffroy Bax de Keating. Le conseiller départemental du canton de Rambouillet, zone où se sont principalement concentrées les inondations, mènera les discussions avec Nicole Bristol, vice-présidente du Département déléguée à la Biodiversité, au climat et au développement durable.
« Pour accoucher de solutions concrètes »
« La question des inondations dépasse les structures déjà existantes. Rambouillet Territoires, en charge de la Gemapi (Gestion des milieux aquatiques et préventions des inondations), ne gère pas le sujet des ruissellements, par exemple », illustre le conseiller départemental.
L’objectif de ces assises est de « mettre tout le monde autour de la table pour accoucher de solutions concrètes et rapides pour les habitants et pour les communes qui se trouvent démunies », pointe Geoffroy Bax de Keating. Les réparations et leurs coûts mais aussi un scénario pour les années qui viennent sont à construire.
La réflexion est aussi vouée à trouver des solutions sur le long terme.. « On nous parle de pluie centennale, il n’y a personne à accuser pour cela », estime le conseiller départemental. Pourtant, à chaque épisode de fortes précipitations, les échangeurs à Prunay et à Sonchamp se remplissent aussitôt et sont condamnés par l’eau pendant plusieurs jours.
La Chambre d’agriculture, les intercommunalités, le parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse, ou encore les pompiers feront partie des acteurs décisionnaires réunis autour de la table.
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Le PNR, un soutien pour les communes
De son côté, le parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse accompagne comme il le peut près de 20 communes ayant été touchées par les inondations. C’est notamment le cas à Sonchamp. « Le but est d’accompagner la commune sur le ruissellement. Une étude sera lancée, annonce la présidente, Anne Cabrit. Une étude avait déjà été menée en 2011 mais elle est obsolète et la topographie a changé », note-t-elle. La nouvelle devrait permettre un diagnostic d’ici l’automne 2025.
Il est à noter que lors des inondations, une analyse par drone a été réalisée en temps réel par les pompiers.
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Un travail pour l’avenir
La tenue de ces assises départementales s’appuiera sur cinq communes pilotes. Parmi elles, Prunay-en-Yvelines dont les hameaux de Gourville et de Villiers Landoue ont été fortement touchés. Un premier atelier sur le terrain s’est justement tenu à Gourville lundi 13 janvier 2025 en présence de représentants des différentes institutions.
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Réparer et anticiper : avec quel financement ?
Des dégâts matériels qu’il faut aujourd’hui réparer d’une main lorsque, d’une autre, des aménagements doivent être réalisés. Mais avec quel budget ? Pour de nombreuses communes, les ressources financières viennent à manquer, notamment pour les réfections de voirie. Et c’est bien là où le bât blesse. Les communes pourraient se retourner vers le fonds de solidarité prévu par l’État. Toutefois, en l’absence d’un budget 2025, il est difficile de savoir si cet argent sera disponible et quel sera le montant de l’enveloppe. D’autres pistes mènent les communes vers le fonds d’urgence du Département ou encore le fonds acté par Rambouillet Territoires.
Mais pour les communes, comme pour le Département, la baisse des droits de mutation à titre onéreux (DMTO, provenant des ventes immobilières, N.D.L.R.) a fragilisé le budget. « Il y a trois ans, nous avions 130 000 € de DMTO, cette année nous prévoyons 50 000 € au budget. Une différence de 80 000 €, c’est beaucoup pour notre village. Nous allons devoir faire des coupes sombres sur les autres investissements », conclut Jean-Pierre Malardeau, le maire de Prunay-en-Yvelines.
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