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Allier (03) , Ardèche (07) , Aveyron (12) , Cantal (15) , Cher (18) , Creuse (23) , Gard (30) , Hérault (34) , Indre (36) , Loir-et-Cher (41) , Haute-Loire (43) , Lozère (48) , Puy-de-Dôme (63) .
Malgré l’accalmie de ce début de semaine, l’épisode cévenol durable et étendu se maintient jusqu’à jeudi au sud de la France avec plusieurs séquences fortement pluvieuses et orageuses. Une reprise des forets pluies se produit dès la fin de nuit et ce mercredi matin pendant 24 heures.
Cet épisode d’intempéries, atypique pour la saison, durable et intense, est susceptible de provoquer d’importantes inondations sur le sud du Massif Central et en Languedoc.
Voici la chronologie de ces intempéries :
– l’épisode pluvio-orageux est en place durablement sur un axe peu mobile et stationnaire allant du golfe du Lion aux Cévennes et remontant jusqu’au centre-est. Ces pluies abondantes prennent un caractère orageux marqué sur l’Hérault. Cependant, les pluies ont pris un caractère plus discontinu et plus faible depuis lundi, permettant la décrue des cours d’eau. Mais un nouveau renforcement des pluies se produit ce mercredi toute la journée.
Par la persistance de ces pluies jusqu’à jeudi matin sur ces mêmes régions, les cumuls deviendront très abondants (dépassant 300 à 350 mm localement sur la totalité de l’épisode débuté vendredi dernier dans les Cévennes).
On peut craindre de nouvelles inondations sur les bassins versants cévenols et du sud du Massif Central
Dans le même temps, des orages parfois violents sont attendus du Lyonnais jusque sur la Normandie en cours d’après-midi et soirée de ce mercredi en passant par la Bourgogne et surtout le bassin parisien et l’Ile-de-France. Ces orages pourront être accompagnés de grêle sur les départements de la Champagne et de la Bourgogne. Vers le bassin parisien, ce seront surtout des orages très pluvieux qui sont attendus en fin de soirée et début de nuit de mercredi à jeudi (cumuls de 40 à 50 mm), avec un risque d’inondations et de perturbations du trafic.
Ce mardi en fin de journée et début de soirée, les averses étaient éparses sur un axe allant du golfe du Lion aux Hauts-de-France. Un axe de pluie plus soutenu concernait le centre de l’ouest Bretagne. Le contraste thermique était édifiant avec à 18h, 26°C à Strasbourg (Bas-Rhin) mais seulement 10°C à Brest (Finistère).
Mardi soir et nuit de mardi à mercredi
Des orages parfois forts concernent la Champagne et la Lorraine, sans pour autant valoir un communiqué spécial.
Mercredi
Il s’agit de la journée la plus délicate de cette semaine. En effet, une nouvelle salve pluvio-orageuse remonte de Méditerranée se généralisant à tout le sud du pays et le Massif-Central, jusqu’au Berry. L’épisode cévenol reprendra de la vigueur, sous forme orageuse. Sur les départements et régions limitrophes (PACA, vallée du Rhône, Préalpes, sud du Jura et Bourgogne), il pleuvra beaucoup, souvent sous forme d’orages. Les cumuls supplémentaires pourraient atteindre 50 à 80 mm, ce qui porterait alors le total entre 350 et 400 mm localement sur les Cévennes depuis samedi passé. Ces précipitations tombant sur des sols déjà saturés d’eau pourraient entraîner de nouveaux risques de crues et d’inondations.
Parallèlement, des orages parfois violents (avec grêle et fortes pluies brutales) vont se développer entre le Lyonnais, la Bourgogne et le bassin parisien en cours d’après-midi. Ces orages vont s’organiser et se généraliser en cours de soirée en glissant le long de la Seine jusque sur le bassin parisien et la Haute-Normandie ainsi qu’une partie des Hauts-de-France dans la nuit de mercredi à jeudi. Ces orages seront très pluvieux entre l’Île-de-France et la Seine-Maritime, alors qu’ils seront probablement gréligênes en allant vers la Champagne et la Bourgogne.
NOTA : l’évolution des orages sur le bassin parisien et régions limitrophes reste peu fiable à ce jour, ce qui explique pourquoi nous émettons cette alerte de niveau jaune. Cette dégradation aura lieu ce mercredi en fin d’après-midi, mais la localisation exacte des orages les plus forts reste à confirmer. Selon certains modèles numériques, ils pourraient surtout passer sur le nord de Paris vers la Picardie. D’autres modèles les envisagent sur la Capitale, longeant l’axe de la Seine, du sud-est vers la Normandie.
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